La question de l’organisation est un thème central dans l’histoire des mouvements sociaux : quelle structure adopter ? quelles formes de luttes mettre en œuvre ? quelle stratégie utiliser pour rallier le plus grand nombre ? À la fin des années 1950, c’est encore le mouvement ouvrier qui détient le monopole des luttes contestataires. La naissance de l’opéraïsme est le fruit d’une critique ouverte des partis et des syndicats de gauche. Les opéraïstes remettent en question l’orthodoxie marxiste du mouvement ouvrier, son réformisme, son éloignement de la classe ouvrière, de même que l’inefficacité de ses luttes. Alors que le « miracle » économique bouleverse l’Occident, les instruments politiques existants apparaissent comme obsolètes et doivent être réinventés : comment mobiliser la classe ouvrière du « miracle » et comment l’organiser ?
Vient de paraître
Au jour le jour
« En finir » ou non avec « la nature »
Depuis la parution de Par-delà nature et culture (2005) et autres ouvrages de Philippe Descola assez largement « médiatisés » eux aussi, l’auteur n’a pas été avare de déclarations publiques et autres « petites phrases » à rebrousse-poil dont la presse est friande – du genre « La nature, ça n’existe pas ». En philosophe, Patrick Dupouey analyse le bienfondé et les attendus politiques de certaines propositions de l’anthropologue passé de l’Amazonie aux ZAD.
Nouvelle avancée de l’école de la maltraitance
On doit voir les dernières mesures promues par le binôme Attal-Belloubet comme une nouvelle capitulation face à l’ambition de démocratisation scolaire. Mais la volonté affiché de réduire encore l’accès des élèves les plus fragiles aux diplômes relève d’une atteinte au droit à l’éducation, qui les laissera déclassé face au monde du travail…
Jeux olympiques : épreuve logement [LettrInfo 24-IX]
À quelques mois de la baignade inaugurale du président Macron dans la Seine, disons-le sans jalousie : la capitale n’est pas la seule ville en France où l’on cherche à noyer le poisson. Ailleurs, on se prépare aussi à faire tourner à plein régime l’industrie des locations saisonnières. Mais nulle part comme à Marseille, où les marchands de sommeil ont été glorieusement convertis par Airbnb.
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