Erik a 14 ans et toute sa vie, à l’école comme à la maison, se construit dans la violence.

Jan Guillou a nourri ce récit de son expérience de collégien, quand, au nom de l’éducation mutuelle, les élèves les plus âgés brutalisaient les plus jeunes. Il dénonce un système éducatif fondé sur la loi du plus fort invitant à une réflexion sur l’inculcation de l’ordre social et la destruction de toute révolte que portent en eux les programmes d’éducation de nos démocraties. Au centre du roman se trouvent ainsi la vengeance et le pardon ; mais aussi l’amitié, la fraternité et la solidarité.

Le texte La Fabrique de violence (Prix France Culture 1990) a fait l’objet d’une adaptation cinématographique (Ondskan – Evil) qui a été nommée pour un Academy Award en 2003 et a été mis en scène au théâtre par Tiina Kaartama (une quarantaine de représentations en France depuis 2005).

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