L’« école ouverte » ou Le monde parallèle de Jean-Michel Blanquer
À l’occasion de la parution d’un tout petit livre sur l’École ouverte, où le ministre de l’Éducation nationale allie autofiction et propagande, s’appuyant sur son dernier ouvrage comme un antidote, Laurence De Cock analyse la vision de Jean-Michel Blanquer, qui vient d’ajouter un slogan à fameuse bien connue fixée pour l’éternité par le ministère de la Vérité de 1984 : après « L’ignorance, c’est la force », voici « L’école fermée, c’est l’école ouverte ».
De 2014 à 2018, Jean-Michel Blanquer a successivement publié L’École de la vie, L’École de demain, L’École de la confiance, trois titres qui résument assez bien sa vision de l’école, ses perspectives de carrière et son programme. On pensait la trilogie achevée. Or un petit dernier vient de voir le jour, pour lequel le ministre de l’Éducation nationale fait des infidélités à son éditeur fétiche Odile Jacob en rejoignant l’écurie de la prestigieuse maison Gallimard.
Il faut dire que l’enjeu est de taille : défendre un bilan qui est loin de faire l’unanimité dans le monde de l’éducation. C’est donc d’« école ouverte » dont il est question dans cet opuscule au titre polysémique, qui permet autant de justifier le choix gouvernemental de maintenir les écoles françaises ouvertes le plus longtemps possible durant la pandémie que d’affiner sa présentation de l’école du futur dans la perspective d’une continuité idéologique qui ne sera pas interrompue en 2022. Il s’agit ainsi d’un programme électoral autant que d’une auto-promotion. Ce qui ne lasse pas d’étonner de la part des éditions Gallimard qui, sauf de rares incartades dans le monde politicien, laisse plutôt à ses confrères le service après-vente des hommes et des femmes d’État.
Comme l’ont déjà souligné plusieurs compte-rendus, ce nouvel volume oscille entre « le roman » (François Jarraud, dans Le Café pédagogique) et l’exercice d’autosatisfaction d’un ministre « droit dans ses bottes » (Violaine Morin, dans Le Monde). Pour le dire autrement : des petits arrangements avec la vérité emballés dans un lyrisme curieusement fleuri – qui ne manquent pas d’interroger sur ce que vient faire Gallimard dans cette galère, sinon ajouter sa logistique à la communication officielle du programme gouvernemental d’Emmanuel Macron.
Un ministre au front
Dans ce récit, Jean-Michel Blanquer donne sa version très personnelle de la traversée scolaire de la pandémie par les Français. Au premier niveau, son titre révèle l’obsession gouvernementale de laisser les « écoles ouvertes ». La trame est construite autour d’une intrigue héroïque : seul contre tous, à contre-courant des autres pays et malgré l’opposition farouche de tous les enseignants et syndicats français, le ministre visionnaire s’est battu contre vents et marées pour maintenir l’ouverture des écoles.
On entre dans les coulisses de la décision (du moins celles que l’auteur met en scène), où le brave ministre est campé en lieutenant fidèle du chef de l’État, galvanisé par son admirable courage et électrisé par un sens de la gravité qui échappe au commun : « Il [Emmanuel Macron] plonge ses yeux dans les miens comme il le fait à chaque fois qu’il veut absolument convaincre. Et nous nous quittons comme un officier quitte le chef de l’armée qu’il sert, graves et résolus à faire face. »
Dans la « War room » (sic) de son ministère, où tous ses collaborateurs éprouvent à chaque instant le sens du devoir et du sacrifice, l’ambiance est fiévreuse, on se risque à braver l’impopularité, on affronte les vindictes des procureurs des réseaux sociaux. Des moments lourds et angoissants mais où domine un sens de la joie et de la solidarité inégalable : « Mes secrétaires que j’aime tant sont au four et au moulin. L’une d’elles prépare de gigantesques blanquettes de veau que nous partageons dans le bureau avec les membres du cabinet présents en respectant les gestes barrière. »
Tout le reste est à l’avenant : un style ampoulé, une reconstruction décomplexée des événements et un scénario guerrier culminant en un exercice de narcissisme débridé : « Je voyais que nous avions sauvé les enfants de France d’un naufrage dramatique par-delà toutes les vicissitudes et tous les manques. »
Pour Le Café pédagogique, François Jarraud a recensé les plus criantes omissions du ministre ainsi que ses inconséquences : la déroute de son administration, qui a déserté le terrain, les bugs à répétition des outils numériques au service de la « continuité pédagogique », ou encore les chiffres minorés de l’aggravation des inégalités pendant le confinement.
À en croire Jean-Michel Blanquer, il fut le seul à réclamer l’ouverture des écoles, renvoyant les critiques scientifiques et politiques à leur irresponsabilité, leur aveuglement et leur indifférence au sort des enfants, balayant d’un revers de la main les nombreuses demandes syndicales et parentales d’être associées aux décisions, occultant le délabrement de certains établissements, les mensonges sur l’inutilité des masques, le refus de désigner les enseignants comme prioritaires pour la vaccination, et surtout les effets de ses réformes délétères sur la crise sanitaire et non l’inverse – comme l’a montré, par exemple, l’impossibilité de confiner une seule classe au lycée du fait du brassage permanent des élèves causé par le système d’options qu’il a inauguré.
On doit s’inquiéter de ces « oublis » et de ces accommodations sous la plume de quelqu’un qui déplore haut et fort une « crise de la vérité » et regrette « l’égale valeur de tous les discours ou même pire, la valeur supérieure de celui qui parle le plus fort ». Dans le monde de Jean-Michel Blanquer, le menteur, c’est celui qui ne dit pas la même chose que lui. C’est un peu court quand on pense, par exemple, à ses récents soupçons sur l’attribution, par les familles qui en bénéficient, de l’allocation de rentrée scolaire à l’achat d’écrans plats : ces déclarations du ministre, qui n’ont pas été dites à voix basse, n’ont pas non plus été accompagnées de la moindre preuve chiffrée.
De ce point de vue, L’École ouverte tente de faire passer en force une vérité alternative quant au déroulé des faits dans les écoles depuis mars 2020 : une vulgaire opération de propagande – à laquelle Gallimard ont bradé la caution de leur position dominante dans le champ éditorial.
La situation est d’autant plus inquiétante que ce livre ne se contente pas de promouvoir une interprétation tronquée des faits (sur lesquels des historiens sauront certainement revenir de manière plus rigoureuse), il véhicule également une vision anti-démocratique du pouvoir en légitimant la posture solitaire et autoritaire conçue comme seule à même d’arbitrer en temps de crise. Jean-Michel Blanquer n’est pas uniquement un fin connaisseur du monde de l’école où il exerce différentes responsabilités depuis 2004. Le ministre est aussi juriste de formation. Il faut donc prendre au sérieux sa défense du pouvoir personnel. Particulièrement lorsqu’il invite ses lecteurs à « avoir une vision beaucoup plus ample des théories classiques de la séparation des pouvoirs » : face au rouleau compresseur médiatique et en particulier des réseaux sociaux, le pouvoir politique est à ses yeux le seul contre-pouvoir légitime. Nulle surprise donc à ce que toute parole discordante ait été méprisées par le ministère durant cette crise : c’était au nom de la défense de la démocratie.
C’est pourtant sous l’étiquette de « républicain social » que s’affiche ici et ailleurs Jean-Michel Blanquer en soulignant son incessante et inépuisable préoccupation pour les inégalités sociales (quel ministre de l’Éducation pourrait déclarer son indifférence ?), en vantant son bilan social par l’exhibition de la seule mesure qu’on peut saluer, du moins en partie : le dédoublement des CP et CE1 dans les classes d’éducation prioritaires (REP+) – toutefois, cette disposition ne s’étant accompagnée d’aucune création de postes, elle a provoqué un engorgement des niveaux suivants tandis qu’elle s’est arbitrairement substituée au dispositif précédent, « Plus de maîtres que de classes », qui commençait à montrer son efficacité. Pour le reste, le ministre doit se contenter des mots creux de la communication pour se peindre, dans son auto-fiction, en héritier des grands ministres de la démocratisation scolaire.
L’école ouverte, mais quelle école ?
Si le titre du roman de Blanquer résonne comme un slogan, il réveille aussi une petite musique chez les connaisseurs de l’histoire de l’éducation. L’« école ouverte » renvoie à l’imaginaire de ce qu’on appelle encore l’ « éducation nouvelle », un courant de rénovation pédagogique né dans la foulée de la Première Guerre mondiale et institutionnalisé dans la Ligue internationale de l’éducation nouvelle en 1921. On fête donc ses cent ans cette année. Mouvement international, il se donne pour finalité de refonder les systèmes éducatifs sur des bases humanistes, pacifiques, et surtout d’accompagner au plus près les apprentissages des enfants par des pédagogies actives. Sans se soucier trop du caractère public de l’école, l’éducation nouvelle promeut un modèle scolaire anti-autoritaire, créatif (on parlerait aujourd’hui de « liberté pédagogique »), « ouvert » sur le monde extérieur et soucieux de la psychologie de l’enfant. On est alors en plein « siècle de l’enfant », comme l’écrit la pédagogue féministe suédoise Ellen Key en 1899. La plupart des célèbres pédagogues du XXe siècle sont les co-fondateurs de la Ligue ou la rejoignent. Ce qui en fait une galaxie très éclectique, où se côtoient Adolphe Ferrière, Maria Montessori, John Dewey, A. S. Neil ou encore Célestin Freinet [1]. Plus tard, en France, on y trouvera Paul Langevin et Henri Wallon, co-auteurs du célèbre plan de refondation de l’école publié en 1947 et resté lettre morte.
La Ligue n’est pas dénuée de conflits internes, notamment politiques, dans un contexte mondial de montée des fascismes que certains ne souhaitent pas ouvertement dénoncer. C’est un mouvement clivé, difficile à circonscrire, qui a pu donner naissance à la fois à des écoles privées hors-contrat réservées aux élites et à des expériences pédagogiques plus populaires à l’intérieur de l’école publique. Car l’éducation nouvelle n’est pas restée sans contact avec l’institution scolaire officielle. Elle a aussi nourri d’importantes réformes et réflexions sur les pratiques dans et hors l’école. Ainsi, de nombreux mouvements d’éducation populaire s’en réclament toujours, comme les CEMEA (Centre d’entrainement aux méthodes d’éducation active), ou encore les mouvements de promotion des colonies de vacances qui, dans l’entre-deux guerres, s’en inspirent largement. Tel est le cas par exemple de la confédération Jeunesse au plein air (JPA), émanation de la Fédération des œuvres laïques de vacances d’enfants et d’adolescents, initiative née en 1938, encouragée par le ministre de l’éducation nationale Jean Zay et qui milite encore aujourd’hui pour proposer des vacances à tous les enfants. Parmi ses propositions, celle de « partir en colo avec école ouverte » date de 2016 et s’inscrit dans un dispositif plus ancien encore, l’« école ouverte », mis en place par Lionel Jospin en 1991, qui consiste à accueillir des élèves de tous les âges dans les collèges et lycées pour des cours mais aussi des activités ludiques, sportives et culturelles. Le projet est conçu pour les enfants des milieux populaires dans le but de réduire les inégalités. L’idée est donc ancienne et surtout portée par une gauche inspirée par l’éducation nouvelle et guidée par la boussole de la démocratisation scolaire. La moindre des honnêtetés aurait été, pour le ministre, de citer ses sources.
D’autant que Jean-Michel Blanquer n’est habituellement pas avare lorsqu’il s’agit de mentionner les mentors qu’il s’attribue, en particulier Jean Zay, dans le sillage duquel il prétend se situer. Il le fait à nouveau dans son dernier livre en se félicitant d’avoir recomposé un grand ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, à l’instar de Jean Zay et en définissant les « vacances apprenantes » mises en place lors de l’été 2020 comme les dignes héritières des colonies du Front populaire.
Jean-Michel Blanquer héraut de l’éducation nouvelle et héritier du Front populaire ? L’idée mérite d’être examinée de près. Pour Olivier Loubes, historien et biographe de Jean Zay, Jean-Michel Blanquer agit au contraire « à contresens » du ministre du Front populaire, qui était en effet un farouche défenseur de la démocratie sociale et de l’école publique [2]. Convaincu par les idéaux de l’éducation nouvelle et attaché à une véritable démocratisation scolaire, Jean Zay est le premier à avoir tenté de supprimer les filières parallèles réservées à la bourgeoisie en vue d’une harmonisation des parcours. De même, toujours soucieux de remédier aux orientations trop précoces liées au tri social, Jean Zay est l’artisan des « classes d’orientation » en sixième afin de faciliter la transition vers le secondaire. Il se préoccupe également de la qualité de vie des enfants, de leur santé, des repas à la cantine, et il promeut les pédagogies actives, en particulier dans le cadre de « loisirs dirigés ». Enfin, en allongeant l’âge de la scolarité obligatoire de 13 à 14 ans, Jean Zay montre ses préoccupations pour une école qui accueille le plus longtemps possible les enfants en retardant le moment de leur entrée dans le monde professionnel.
Toutes les mesures de Jean-Michel Blanquer sont aux antipodes de ces principes. Il est le ministre des nouvelles filières d’élite destinées à la bourgeoisie : les établissements publics locaux d’enseignement international (EPLEI), avec des « parcours d’excellence » de la maternelle au baccalauréat – le coût de celui de Marseille, prévu pour 2024, est estimé à 100 millions d’euros. Il est le ministre de Parcoursup, qui interdit aux lycéens l’orientation de leur choix à l’université. Il est le ministre de la réforme du lycée qui enjoint à des jeunes de 15 ans de se déterminer sur leur avenir professionnel – les privant de l’insouciance adolescente et de la liberté de se tromper. Il est le ministre de l’école privée, prometteur des modèles hors contrat ultraconservateurs – comme les écoles du réseau « Espérance banlieues », qui pratiquent le salut au drapeau et le culte d’un roman national rance et mensonger [3]. Il est le ministre de la suppression de la formation continue (lorsqu’elle ne colle pas à ses convictions politiques) et de l’assèchement de la formation initiale (purgée de sa dimension critique et transformée en machine à fabriquer des exécutants). Il est le ministre des cadeaux aux entreprises privées qui spéculent sur la destruction de l’école publique, le secteur « Ed tech » qui a tant profité du confinement, proposant des modules de « coaching » pour l’orientation, des cours de soutien en ligne et autres outils dont ne bénéficient que les enfants de la bourgeoisie, creusant ainsi encore les écarts avec les plus pauvres.
La liste est longue et le bilan terne pour l’école publique, qui y perd les quelques forces qui lui restent. Les larmes de crocodile que Jean-Michel Blanquer verse sur les enseignants dans son livre ne changeront rien à leur sentiment lorsqu’ils sont interrogés : celui d’être méprisés depuis des années par leur ministre [4]. Évidence à laquelle on ajoutera l’infantilisation, la surveillance, la criminalisation des syndicalistes et des militants politiques, enfin le poids des injonctions qui mène désormais certains enseignants à la dépression et au suicide [5].
L’école du futur
Dans la dernière partie de son plaidoyer pro domo, Jean-Michel Blanquer nous invite à refonder une nouvelle « alliance éducative ». Bien connue dans le monde des sciences de l’éducation, l’expression désigne l’ensemble du tissu relationnel constitutif du système éducatif – entre l’institution et les régions, entre les divers professionnels ou entre les classes et les familles [6]. Chez le ministre, la formule est toutefois plus vague : « L’alliance du monde avec l’École. » On comprend qu’il en va de l’« avenir de l’humanité » et que c’est bel et bien un plan de rénovation mondiale que nous propose Jean-Michel Blanquer, bien décidé à considérer la crise sanitaire comme l’opportunité de fonder un « nouvel humanisme ». Le ministre s’appuie sur le rapport Blanchard-Tirole, publié en juillet 2021 sous le titre « Les grands défis économiques », qui contient en effet une section consacrée à la politique d’éducation. Pour Jean-Michel Blanquer, « l’éducation n’est pas seulement un idéal social. C’est aussi le meilleur des calculs économiques dès lors que les moyens supplémentaires sont au service de progrès qualitatifs ». La messe est dite, il faut investir dans l’éducation plutôt que redistribuer vers le bas pour réparer les dégâts. Même le rapport Blanchard-Tirole (qu’on ne peut suspecter de tropisme gauchisant) ne va pas aussi loin dans les eaux glacées du calcul égoïste : sa première proposition est en effet de rééquilibrer les dépenses à destination des établissements et territoires les plus pauvres.
Cette ritournelle est bien connue, et nul ne peut feindre l’étonnement face aux positions et propositions d’un ministre conseillé par l’institut Montaigne et néolibéral convaincu : le nouvel humanisme, c’est celui d’une éducation conçue comme un secteur rentable, celui de la mise en adéquation entre les besoins du marché et la disposition d’une main-d’œuvre, de préférence hautement qualifiée pour certains, et qui laisse les pauvres à leur place avec la maigre consolation d’une bagage intellectuel minimum.
Le capitalisme à visage humain a déjà tout anticipé. On créera un nouvel indicateur pour mesurer la compétitivité de chaque pays en intégrant l’éducation, la santé, la prospérité et l’environnement. Il s’appellera « indice de progrès intérieur brut ». Depuis quelques années, on observe une frénésie à vouloir dépasser le PIB au profit de nouveaux indicateurs, dits « de progrès ». Ainsi sont suggérés des « indicateurs de progrès véritables », des « indices de progrès social », et même un BIB « bonheur intérieur brut » – bref, de nouveaux outils de mesure économique pour changer en l’ « humanisant » un système où rien ne change et rien n’est humain.
On peut adjoindre à ce programme toutes les formules sirupeuses qu’enfile le ministre poète – telles qu’« aller au monde et que le monde vienne à nous » –, mais rien ne pourra jamais atténuer la brutalité de son modèle éducatif : une école envisagée comme un produit mondialisé, guidée par l’impératif de compétitivité ; une école où les enseignants sont réduits à l’état de masse salariale au rabais, des emplois précaire et à la merci d’une direction sur le modèle patronal ; une école pour laquelle la réduction des inégalités, plutôt qu’une perspective d’émancipation sociale, n’est qu’un objectif de management destiné à élever le niveau de qualification des futurs adultes pour doper la puissance économique du pays.
Telle est l’école du futur que propose notre ministre, son moule idéologique, ses réformes passées et à venir, de la maternelle à l’université. Une école ouverte certes, mais seulement sur un avenir peu réjouissant de sabordage de sa matrice publique et émancipatrice.
Laurence De Cock
Une première version de ce texte est parue sur AOC.
De la même autrice, vient de paraître : École publique et émancipation sociale (Agone, 2021).
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1.
. Sur la naissance, le déploiement et le devenir de l’éducation nouvelle, voir le documentaire de Joanna Grudzinsca, Révolution école (1918-1939), Les Films du Poisson-ARTE France, 2016.
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2.
Olivier Loubes, « Jean-Michel Blanquer agit à contresens de Jean Zay », Le Monde, 4 septembre 2019.
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3.
. Invité le 4 avril 2016 au colloque du réseau, le futur ministre déclare : « Ce que fait Espérance banlieue correspond à mon avis aux initiatives que nous devons prendre dans le secteur public et le secteur privé. »
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4.
. Lire Cécile Bourgneuf et Elsa Maudet, « “Je ressens un profond mépris” : Blanquer vu par les profs », Libération, 13 septembre 2021.
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5.
Lire Laurence De Cock, « La longue histoire du malaise enseignant », Agone.org-« À quoi sert l’école », 3 décembre 2019.
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6.
Jean-Luc Gilles et alii, Les Alliances éducatives pour lutter contre le décrochage scolaire, Peter Lang, 2012.