Eyvind Johnson

Eyvind Johnson (1900-1976) est l’un des écrivains majeurs de la très riche littérature prolétarienne suédoise. En 1974, il partage le prix Nobel de littérature avec Harry Martinson.
Fils d’ouvriers, élevé par des parents adoptifs, il connait très tôt l’expérience du travail. Le chômage et la misère qu’il connait au lendemain de la guerre le convainquent de s’engager dans le syndicalisme et le militantisme socialiste. Il doit sa formation d’écrivain à la rédaction des procès verbaux de réunions syndicales et à sa soif de lecture. Son œuvre, pour l’essentiel composée de romans et nouvelles, a toujours mêlé la dénonciation des avanies et injustices sociales à une inébranlable confiance dans le renouvellement de l’âme humaine, et témoigne d’un engagement permanent pour les idées libertaires.
On lui doit notamment Le Roman d’Olof (Stock, 1974), Heureux Ulysse (Gallimard, 1950), De roses et de feu (Stock, 1956), Les Nuages sur Métaponte (Esprit Ouvert, 1995), Le Temps de Sa Grâce (Esprit Ouvert, 1995).