« Avec ce qui est encore la première économie du monde, leurs marchés financiers, leur monnaie de réserve, leurs forces armées, leurs bases réparties dans le monde, leur industrie culturelle et leur langue internationale, les États-Unis disposent d'un ensemble d'atouts avec lesquels aucun autre État ne peut encore commencer à rivaliser. Les autres grandes puissances ne font rien pour contrebalancer le poids de l'Amérique, à la fois à cause de leur interdépendance économique et parce qu'elles ont tout intérêt à ce qu'elle continue à jouer son rôle de gardien de l'ordre dans les zones du monde les moins stables. Ainsi, alors que le poids des États-Unis dans l'économie mondiale décroît lentement, leur puissance politique reste sans commune mesure avec celle de quelque autre pays que ce soit. »

Le début du XXIe siècle - les attentats du 11 septembre, l'invasion de l'Irak en 2003, la crise financière de 2008, la poursuite de la guerre en Afghanistan et le poids croissant de la Chine - a marqué un retour en force des débats autour de l'impérialisme américain. Assiste-t-on actuellement à un déclin de l'empire ? Faut-il au contraire parler d'une recomposition des formes de la domination mondiale ?

À travers des études de cas, des essais critiques et des réflexions théoriques, les auteurs regroupés ici développent des interprétations concurrentes de l'impérialisme, son histoire, ses manifestations contemporaines, ses perspectives futures.

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