« Il fallait bien être quelques uns pour tenir le pays debout. L'époque était difficile. On avait besoin d'hommes ! Moi je pétais le feu ! Je veux dire, je le pète toujours. Regardez-moi ! Soixante ans ! Jamais malade. Toujours pété la santé... Quand les bombardés se sont ramenés, toutes ces victimes des bombardements... J'avais sous ma responsabilité la distribution des cartes et de l'alimentation... J'ai fait mon beurre avec ça... J'aurais pu monter une affaire (montrant l'épicerie fine) comme celle-ci... les victimes des bombardements, de toute façon, ils s'en fichaient. Quelqu'un qui vient de perdre sa maison, il ne pense pas à bouffer. Il est content d'être en vie.

Quand quelqu'un rouspétait, je lui lançais simplement un regard. Tout de suite il la fermait. Ça, je l'ai appris du Führer. Je n'ai pas les yeux bleus, mais ça, je sais le faire moi aussi. »

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