« La grande distribution propose des produits bio importés de l’autre bout du monde, à l’empreinte écologique catastrophique, cultivés par des ouvriers sous-payés et revendus entre cinq et dix fois leurs prix d’achat. Pendant ce temps, des paysans vendent leurs produits bio, avec une réflexion sur un prix juste, sur des marchés de plein vent ou au sein d’Amap.
Plutôt qu’une démarche indissociablement écologique, sociale et politique, peut-on réduire la bio à une distribution d’aliments sans pesticides pour consommateurs inquiets de leur santé ? La bio peut-elle se mettre au service du “bien-être” d’une partie de la population sans ébranler les fondements de la société de consommation ? »

Ce livre collectif est l’aboutissement du travail de journalistes, sociologues, agronomes et paysans. Certains ont mené des enquêtes de terrain en Amérique, en Afrique, au Proche-Orient et en Europe ; d’autres se sont inspirés de leurs pratiques. L’ensemble constitue une critique du « bio-business » mais montre surtout comment des paysans mettent en pratique les principes fondamentaux de l’agriculture bio et proposent des alternatives à un modèle de société destructeur.

Voir quelques photographies réalisées par les auteurs sur le site de l’association Alterravia

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