Voilà une dizaine d’années, l’historien et militant Howard Zinn analysait l’arrivée de Barack Obama à la président comme celle du meilleur de ce que peut produire une démocratie libérale. Ce qui lui donnait l’occasion de rappeler que même avec le meilleur rien de bien (rien de contraire à l’ordre en place) ne se ferait tout seul. Que les politiciens n’ont jamais fait de bien sans être fermement et durablement poussés par les mouvements sociaux. Que dire quand une démocratie libérale permet au pire d’être élu ?
Vient de paraître
Au jour le jour
Déchirer le tissu de mensonges qui tient les sociétés libérales
Alors que s’ouvre un nouveau front de luttes sociales face à une nouvelle vilainie de la classe des rentiers contre celles et ceux qui travaillent, lire (ou relire) Howard Zinn, historien des grandes et des petites victoires politiques. Ici en conclusion d’un texte sur les luttes victorieuses (pour les droits civiques, contre la guerre du Vietnam, etc.) où il revient sur les démocraties libérales comme système parfait de l’ordre social légitimement injuste.
Le journalisme, les réseaux sociaux et la crise des sciences sociales
« Un livre à brûler ? », se demande Gérard Noiriel en ouverture de son retour sur Race et sciences sociales, qu’il a co-écrit avec Stéphane Beaud : « Je dois reconnaître que je ne m’attendais pas à ce que ce livre suscite une polémique d’une telle violence ; au point que certains de nos contradicteurs ont été jusqu’à nous accuser de cautionner le racisme. Plutôt que d’alimenter à mon tour cette polémique, j’ai pris le temps d’y réfléchir pour tenter d’en comprendre les raisons profondes. C’est ce qui m’a amené à analyser, dans mon précédent blog, les bouleversements qu’a provoqués l’avènement des médias sociaux. »
Sur le procès et l’exécution de Louis Capet
En décembre 1792, Robespierre s’oppose, devant la Convention, à l’opportunité de faire le procès de Louis XVI. Le 21 janvier 1793, le roi est décapité après un vote majoritaire des députés. Par quels arguments celui qui avait demandé, le 30 mai 1791, l’abolition de la peine de mort à la Constituante invoque-t-il désormais celle du roi ? Pourquoi Robespierre s'écarte-t-il des députés qui avaient refusé l’abolition de la peine de mort lorsque ces « premiers principes de la raison » étaient réclamés « en faveur de tant de malheureux dont les délits sont moins les leurs que ceux du gouvernement » ?
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